Interview. François Avril expose en mai
1 avril 2024
Un article d'Yves Derai pour Oniriq
Passer d'illustrateur à artiste peintre, voilà le défi qu'a relevé avec talent François Avril, qui exposera à Bruxelles en mai prochain une série de tableaux inspirés par la capitale de l'Europe rencontre avec « un dessinateur qui peint » comme il se définit lui-même, dans son élégant atelier situé au centre de Bruxelles. Un lieu de travail idéal pour un homme qui éprouve une passion pour l'urbanisme.
Après l'école d'Arts appliqués dont vous êtes sorti major, vous démarrez votre carrière d'illustrateur dans le luxe.
François Avril : Les marques de luxe ont commencé très vite à faire appel à moi. Pour John Lobb, par exemple,je faisais les ouvertures de magasins. Je dessinais pour le dossier de presse les publications de la marque. Pour Chanel Joaillerie, j'ai illustré le livre. J'aimais beaucoup cela car le monde du luxe respecte votre travail.
Pourquoi avez-vous décidé d'arrêter alors ?
F.A. : Cela s'est fait progressivement. Quand j'ai commencé à exposer mes œuvres il y a vingt-cinq ans, je me suis dit que Je devais arrêter de répondre à des commandes. Un illustrateur peut passer de mode alors qu'un artiste qui a réussi à imposer son univers s'installe dans la durée. Passé un certain âge, j'ai pris conscience du temps qu'il me restait pour bâtir une œuvre.
Comment devient-on artiste quand on est illustrateur ? Quel est le ressenti?
F.A. : Quand J'aborde un sujet, je ne pense plus à personne, je ne suis soumis à aucune influence, pas même d'artistes que J'admire. Je me suis construit, j'ai une écriture que l'on reconnait. Par exemple, pour l'exposition que je prépare sur Bruxelles, il s'agira de ma vision de la ville, pas d'un guide de Bruxelles. Je ne porte pas sur elle un regard touristique.
Lire l'interview complet dans Oniriq du 1 avril 2024 - N°7
Un article d'Yves Derai pour Oniriq
Passer d'illustrateur à artiste peintre, voilà le défi qu'a relevé avec talent François Avril, qui exposera à Bruxelles en mai prochain une série de tableaux inspirés par la capitale de l'Europe rencontre avec « un dessinateur qui peint » comme il se définit lui-même, dans son élégant atelier situé au centre de Bruxelles. Un lieu de travail idéal pour un homme qui éprouve une passion pour l'urbanisme.
Après l'école d'Arts appliqués dont vous êtes sorti major, vous démarrez votre carrière d'illustrateur dans le luxe.
François Avril : Les marques de luxe ont commencé très vite à faire appel à moi. Pour John Lobb, par exemple,je faisais les ouvertures de magasins. Je dessinais pour le dossier de presse les publications de la marque. Pour Chanel Joaillerie, j'ai illustré le livre. J'aimais beaucoup cela car le monde du luxe respecte votre travail.
Pourquoi avez-vous décidé d'arrêter alors ?
F.A. : Cela s'est fait progressivement. Quand j'ai commencé à exposer mes œuvres il y a vingt-cinq ans, je me suis dit que Je devais arrêter de répondre à des commandes. Un illustrateur peut passer de mode alors qu'un artiste qui a réussi à imposer son univers s'installe dans la durée. Passé un certain âge, j'ai pris conscience du temps qu'il me restait pour bâtir une œuvre.
Comment devient-on artiste quand on est illustrateur ? Quel est le ressenti?
F.A. : Quand J'aborde un sujet, je ne pense plus à personne, je ne suis soumis à aucune influence, pas même d'artistes que J'admire. Je me suis construit, j'ai une écriture que l'on reconnait. Par exemple, pour l'exposition que je prépare sur Bruxelles, il s'agira de ma vision de la ville, pas d'un guide de Bruxelles. Je ne porte pas sur elle un regard touristique.
Lire l'interview complet dans Oniriq du 1 avril 2024 - N°7