François Avril, l'homme qui peint des paysages bretons qui n'existent pas
10 novembre 2024
Un article de Thierry Dussard pour Le Télégramme
François Avril dessine et peint, souvent des villes, mais voici qu'il révèle une face cachée de son art et de sa personnalité dans un livre « Trait de côte », présenté par Jean-Luc Coatalem. Leur passion pour la Bretagne s'y exprime avec bonheur à quatre mains.
À première vue, ses dessins et ses tableaux ne sont jamais signés. Mais à bien y regarder, un A comme un caillou, un V comme un brin d'herbe, un R qui s'étire, et un I qui se perd, suivis d'un L allongé tel une feuille tombée d'un arbre, se glissent au bas de ses pages. François Avril n'aurait, en effet, nul besoin d'ajouter son nom à ses œuvres. Il a un style.
Un vrai style, épuré et unique, à la fois tranchant et léger, qui n'appartient qu'à lui. Au crayon ou au pinceau, sa touche est si légère qu'on pourrait croire à des papiers découpés, à la manière de Matisse. C'est, en réalité, son trait qui s'élance, puis court et se brise au rebord de la toile. Au ras de la plage, et jusqu'au seuil de l'horizon, son univers se déploie ainsi par pans successifs dans ce livre au titre parfait, « Trait de côte ». Au singulier.
Un article de Thierry Dussard pour Le Télégramme
François Avril dessine et peint, souvent des villes, mais voici qu'il révèle une face cachée de son art et de sa personnalité dans un livre « Trait de côte », présenté par Jean-Luc Coatalem. Leur passion pour la Bretagne s'y exprime avec bonheur à quatre mains.
À première vue, ses dessins et ses tableaux ne sont jamais signés. Mais à bien y regarder, un A comme un caillou, un V comme un brin d'herbe, un R qui s'étire, et un I qui se perd, suivis d'un L allongé tel une feuille tombée d'un arbre, se glissent au bas de ses pages. François Avril n'aurait, en effet, nul besoin d'ajouter son nom à ses œuvres. Il a un style.
Un vrai style, épuré et unique, à la fois tranchant et léger, qui n'appartient qu'à lui. Au crayon ou au pinceau, sa touche est si légère qu'on pourrait croire à des papiers découpés, à la manière de Matisse. C'est, en réalité, son trait qui s'élance, puis court et se brise au rebord de la toile. Au ras de la plage, et jusqu'au seuil de l'horizon, son univers se déploie ainsi par pans successifs dans ce livre au titre parfait, « Trait de côte ». Au singulier.