Edmond Baudoin vu par... Cédric Villani
4 juillet 2018
- Oh là là, que c’est beau…
Une bande dessinée, en noir et blanc, c’est juste des traits noirs, des espaces blancs, et des paroles. Mais si l’artiste a du talent, c’est bien plus que cela : les traits soulignent les émotions, reflètent l’âme du dessinateur, frappent le lecteur à la poitrine. En quelques secondes, le texte et l’image jouent leur alchimie pour recréer ambiance et sentiment. Le temps est subjectif, un instant s’installe sur plusieurs pages quand deux cases sautent dix ans. C’est la vie qui s’écoule dans les méandres du pinceau. Le trait de Baudoin, si multiforme, flou ou précis, plein ou haché, naïf ou désabusé, sérieux ou comique, s’adapte à toutes les nuances, réfléchit toutes les émotions de ses héros. J’ai pleuré avec Crazyman aux adieux de sa belle guérillera, avec Gloria à la résurrection de son grand succès de jeunesse, avec Mat devant la figure émue de son faux dur de père.
(Portrait réalisé spécialement pour ce témoignage par Edmond Baudoin en 2018)
- Oh là là, que c’est beau…
Une bande dessinée, en noir et blanc, c’est juste des traits noirs, des espaces blancs, et des paroles. Mais si l’artiste a du talent, c’est bien plus que cela : les traits soulignent les émotions, reflètent l’âme du dessinateur, frappent le lecteur à la poitrine. En quelques secondes, le texte et l’image jouent leur alchimie pour recréer ambiance et sentiment. Le temps est subjectif, un instant s’installe sur plusieurs pages quand deux cases sautent dix ans. C’est la vie qui s’écoule dans les méandres du pinceau. Le trait de Baudoin, si multiforme, flou ou précis, plein ou haché, naïf ou désabusé, sérieux ou comique, s’adapte à toutes les nuances, réfléchit toutes les émotions de ses héros. J’ai pleuré avec Crazyman aux adieux de sa belle guérillera, avec Gloria à la résurrection de son grand succès de jeunesse, avec Mat devant la figure émue de son faux dur de père.
(Portrait réalisé spécialement pour ce témoignage par Edmond Baudoin en 2018)