Silence
Planche 132
Encre de Chine sur papier
40 x 29 cm
Éditeur Casterman
Signé en bas à droite
id. 559
L'intensité de ses images faisait trembler les âmes naïves d'un trait de pinceau noir. Cette planche appartient à son premier premier chef-d'oeuvre du roman graphique, Silence, prix du meilleur album à Angoulême en 1980. Elle brille dans le noir par la magie des contrastes. Chez Didier Comès, le noir comme le blanc transformaient la perception de la réalité. A sa table à dessin, l'artiste procédait toujours au même cérémonial : il gommait les reliefs, effaçait le superflu, saturait les noirs à l'extrême. "J'adore le noir et blanc, confiait l'auteur. Je l'utilise par conséquent au maximum. Tant que la couleur ne me paraîtra pas indispensable pour un récit, je ne l'emploierai pas. »