Gilles Barbier. Aux origines, était la BD
28 septembre 2023
Article de Stéphanie Pioda pour Le Quotidien de l'Art.
Cap sur Bruxelles.
"La chose peut paraître incongrue : exposer un artiste labellisé art contemporain dans une galerie spécialisée en bande dessinée. Mais pour cette première de Gilles Barbier chez Huberty & Breyne, la chose tombe comme une évidence tant la BD a nourri l'imaginaire de l'artiste. Né en 1965 dans une des îles du Vanuatu, en Mélanésie, l'artiste raconte combien il attendait avec gourmandise et impatience dans sa boîte aux lettres les Pif Gadget (plus fan de Rahan que de Placid et Muzo), Spirou ou Métal hurlant. On comprend ainsi pourquoi il en a adopté certains codes, comme les bulles, l'introduction du récit, les cases, les personnages de Marvel... «Au début, on ne pouvait pas parler de science fiction ou de bande dessinée, c'était “le diable”», se souvient il. Alors aujourd'hui, il se libère. L'exposition est ambitieuse avec une cinquantaine de pièces (entre 10 000 et 80 000 G) appartenant à différentes séries qu'il a complétées pour l'occasion («Still Memory », «Cosmic Comics », «Summer Drawings », «Ce qui est sorti du chapeau aujourd'hui »), ou qu'il présente pour la première fois, comme cet hommage à L'Homme dé de l'écrivain Luke Rhinehart -avec lequel il était devenu ami -, ou les peintures en noir et blanc de la série «Equilibrium »."
Article de Stéphanie Pioda pour Le Quotidien de l'Art.
Cap sur Bruxelles.
"La chose peut paraître incongrue : exposer un artiste labellisé art contemporain dans une galerie spécialisée en bande dessinée. Mais pour cette première de Gilles Barbier chez Huberty & Breyne, la chose tombe comme une évidence tant la BD a nourri l'imaginaire de l'artiste. Né en 1965 dans une des îles du Vanuatu, en Mélanésie, l'artiste raconte combien il attendait avec gourmandise et impatience dans sa boîte aux lettres les Pif Gadget (plus fan de Rahan que de Placid et Muzo), Spirou ou Métal hurlant. On comprend ainsi pourquoi il en a adopté certains codes, comme les bulles, l'introduction du récit, les cases, les personnages de Marvel... «Au début, on ne pouvait pas parler de science fiction ou de bande dessinée, c'était “le diable”», se souvient il. Alors aujourd'hui, il se libère. L'exposition est ambitieuse avec une cinquantaine de pièces (entre 10 000 et 80 000 G) appartenant à différentes séries qu'il a complétées pour l'occasion («Still Memory », «Cosmic Comics », «Summer Drawings », «Ce qui est sorti du chapeau aujourd'hui »), ou qu'il présente pour la première fois, comme cet hommage à L'Homme dé de l'écrivain Luke Rhinehart -avec lequel il était devenu ami -, ou les peintures en noir et blanc de la série «Equilibrium »."