André Franquin, Gaston Lagaffe, Gaffe à Lagaffe, Tome 15, 1971, Gag 673
Gaffe à Lagaffe, Tome 15
Gag 673
Encre de Chine sur papier
19 x 26 cm
Signé en bas à droite
id. 6971
Au dos, on trouvera la carte de visite d'André Franquin ainsi qu'un petit mot de sa main « Cette page n'a pas été vendue par l'auteur mais offerte. AF ». Si dans la vie de tous les jours le chat d'André Franquin s'appelait César, il ne baptisera par contre jamais celui de Gaston Lagaffe. Mais il avouera que c'est bien lui qui l'inspira pour ses nombreux gags du chat de Gaston. Ce dernier étant bien connu pour être un infatigable inventeur, il profitera de son 673ème gag pour faire rire les lecteurs du journal Spirou du 1er juillet 1971 avec sa capacité de bricoleur miniaturisant ce drôle d?accessoire pour Cheese. Franquin avouait en 1992 à Patrick Pinchart, rédacteur en chef du Journal Spirou, que « pour faire un gag, on peut dire qu'il suffit d'une rencontre entre trois éléments : un personnage, un accessoire, et une situation ou une ambiance». (Signé Franquin, 1992, Dupuis). Et c'est bien le cas ici où une fois de plus l'accessoire sera le prétexte pour mettre en scène ses animaux favoris dont LE chat. À leurs propos, Franquin lui confessera également que « J'ai toujours vécu entouré d'animaux. J'élevais des souris blanches. J'ai recueilli un écureuil, qui a vécu des années chez moi. Quand je passais mes vacances chez ma tante Hortense, je me retrouvais parmi les poules, les dindons, les pintades, les moutons, les cochons,... et je trayais la chèvre. Tout cela c'est merveilleux pour un gosse. C'est un trait de l'enfance, d'adorer les animaux, de se plaire en leur compagnie. Comme Gaston est un grand enfant, je lui ai naturellement donné ce goût».