Query was emptyQuery was empty Guy DELISLE Rétrospective
Présentation
Est-ce parce qu’il vient du monde de l’animation que le dessin de Guy Delisle est aussi juste ? Que ses découpages sont sans faille ? Qu’à chaque album, il cherche de nouvelles techniques d’encrage ? Ce sont des pistes à étudier parmi tant d’autres. Toujours est-il que ses livres vous emportent systématiquement. Qu’il s’agisse de chroniques autobiographiques ou de fictions, ils se sont tous affranchis du cadre des librairies spécialisées pour toucher un très large public conscient de la portée humaniste universelle de leurs contenus. C’est la première fois que Guy Delisle accepte d’exposer en galerie, et c’est l’occasion de découvrir aussi bien sa méthode de travail que d’admirer ses pages originales, agrémentée de quelques surprises.
En parallèle à une carrière dans l’animation dans les années 1990, Guy Delisle commence à réaliser quelques pages de bande dessinée. Son premier récit long, Shenzen, paraît à L’Association en 2000. C’est une petite révolution dans le champ autobiographique qui se développe à l’époque en bande dessinée. Cet album en est un des fers de lance. Delisle y met en scène son quotidien d’expatrié avec un sens de l’observation aigu. Dans Pyongyang, en 2003, il poursuit son œuvre de la même manière. Ce livre remporte un succès phénoménal aussi bien en France qu’à l’étranger. Il est traduit en 26 langues et un projet d’adaptation cinématographique a bien failli prendre forme à Hollywood.
Après s’être exilé pour le travail, il suit sa compagne dans d’autres régions du monde où il s’occupe de leurs enfants, ce qui donne lieu à la parution de Chroniques birmanes et Chroniques de Jérusalem où, à nouveau, Guy Delisle se place en observateur de situations géopolitiques singulières. Parallèlement à ces ouvrages, il publie également des livres de fiction (L’inspecteur Moroni), d’humour (Le guide du mauvais père) et de Jeunesse (Louis). Enfin, après avoir adapté le récit de la captivité et de l’évasion d’un otage d’une ONG dans le Caucase dans S’enfuir, dessiné un album de Donjon Monsters sur un scénario de Lewis Trondheim et Joann Sfar, il vient de signer la biographie d’Edward Muybridge, pionnier de la photographie et… meurtrier (Pour une fraction de seconde).
VERNISSAGE
Jeudi 27 mars 2025 de 18h à 21h
en présence de l'artiste
EXPOSITION
Du vendredi 28 mars
au jeudi 24 avril 2025
PARIS | Matignon
36 avenue Matignon
Mercredi > Samedi 11h - 19h