Stanislas Moussé, un effet monstre.

Quentin Girard pour le journal Liberation.

29 janvier 2021

" Après «Longue Vie», l'auteur-berger prolonge sa saga épique avec «le Fils du roi», magnifique récit d'heroic fantasy en noir et blanc, sans dialogue.

Les mythes et les récits divers d'aventure nous ont bien appris une chose : si on ne veut pas réveiller les monstres endormis, les dragons, Godzilla ou tout ce que vous voulez qui pourrait menacer l'avenir de l'humanité, il faudrait interdire aux héros stupides de s'enfoncer dans une grotte sombre avec une torche. Forcément, c'est exactement ce que fait ce cavalier blanc à la tête ronde et à la houppette joyeuse : face à l'entrée d'un temple enseveli, il entre et il tombe sur un monstre enchaîné, une sorte de bibendum géant aux grandes dents et à l'oeil unique, comme un Cyclope de l'Odyssée, et avec l'air de s'ennuyer ferme. Pour s'emparer d'une épée mystérieuse, il le libère, le temple est détruit et les problèmes commencent."

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