Florent Chavouet : Balade urbaine
26 novembre 2025
Un article de Le Japon à Paris
Une exposition consacrée aux paysages urbains nippons par Florent Chavouet.
La Maison de la culture du Japon à Paris accueille une exposition du dessinateur Florent Chavouet.
Du 2 décembre 2025 au 10 janvier 2026, Balade urbaine dévoile une cinquantaine de dessins célébrant les environnements urbains japonais. Immeubles futuristes et bicoques en bois cohabitent sur le papier.
En collaboration avec la galerie Huberty & Breyne, cette exposition propose un voyage graphique au cœur des villes nippones.
Planches originales, esquisses et carnets témoignent du regard singulier que l'artiste porte sur l'archipel depuis plus de quinze ans.
L'univers graphique de Florent Chavouet
Né en 1980, Florent Chavouet multiplie les séjours au Japon depuis le début des années 2000.
Chaque voyage devient prétexte à affûter son regard autant que ses crayons. Sans guide touristique ni GPS, il arpente le pays à la recherche de scènes du quotidien à croquer.
Des carnets de voyage hybrides entre BD et documentaire
Tokyo Sanpo paraît en 2009 et rencontre un succès international. L'ouvrage, édité dans plus d'une dizaine de pays, révèle un style unique mêlant caricature et précision architecturale.
L'année suivante, Manabeshima explore un Japon plus intimiste à travers le quotidien d'une île de pêcheurs de 200 habitants.
En 2014, Petites Coupures à Shioguni marque un tournant. Cette première fiction reçoit le prix Fauve d'Angoulême en 2015. L'artiste y crée de toutes pièces une ville japonaise nocturne baignée de néons.
Puis Touiller le miso, publié en 2020, adopte la contrainte du haïku quotidien pour tendre vers une épure verbale. D'ailleurs, cette évolution le conduit progressivement vers des dessins muets, privilégiant la contemplation à l'observation.
La technique des crayons de couleur au service de l'observation
L'artiste dessine directement sur le terrain, carnet à la main. Les crayons de couleur s'imposent naturellement : robustes, peu encombrants, ils permettent de travailler dans des conditions parfois périlleuses.
Cette technique offre également de nombreuses possibilités expressives. Les veloutés contrastent avec des traits de mine acérés. Transparence et opacité alternent dans des clairs-obscurs singuliers.
Nuancées ou contrastées, les couleurs retranscrivent le pouls d'une scène urbaine : la démarche d'un passant, le reflet d'un néon sur une vitre.
Chaque détail devient sujet de dessin, du métal froid d'un poteau électrique à l'écorce d'un arbre en passant par le plissé d'un textile.
Un article de Le Japon à Paris
Une exposition consacrée aux paysages urbains nippons par Florent Chavouet.
La Maison de la culture du Japon à Paris accueille une exposition du dessinateur Florent Chavouet.
Du 2 décembre 2025 au 10 janvier 2026, Balade urbaine dévoile une cinquantaine de dessins célébrant les environnements urbains japonais. Immeubles futuristes et bicoques en bois cohabitent sur le papier.
En collaboration avec la galerie Huberty & Breyne, cette exposition propose un voyage graphique au cœur des villes nippones.
Planches originales, esquisses et carnets témoignent du regard singulier que l'artiste porte sur l'archipel depuis plus de quinze ans.
L'univers graphique de Florent Chavouet
Né en 1980, Florent Chavouet multiplie les séjours au Japon depuis le début des années 2000.
Chaque voyage devient prétexte à affûter son regard autant que ses crayons. Sans guide touristique ni GPS, il arpente le pays à la recherche de scènes du quotidien à croquer.
Des carnets de voyage hybrides entre BD et documentaire
Tokyo Sanpo paraît en 2009 et rencontre un succès international. L'ouvrage, édité dans plus d'une dizaine de pays, révèle un style unique mêlant caricature et précision architecturale.
L'année suivante, Manabeshima explore un Japon plus intimiste à travers le quotidien d'une île de pêcheurs de 200 habitants.
En 2014, Petites Coupures à Shioguni marque un tournant. Cette première fiction reçoit le prix Fauve d'Angoulême en 2015. L'artiste y crée de toutes pièces une ville japonaise nocturne baignée de néons.
Puis Touiller le miso, publié en 2020, adopte la contrainte du haïku quotidien pour tendre vers une épure verbale. D'ailleurs, cette évolution le conduit progressivement vers des dessins muets, privilégiant la contemplation à l'observation.
La technique des crayons de couleur au service de l'observation
L'artiste dessine directement sur le terrain, carnet à la main. Les crayons de couleur s'imposent naturellement : robustes, peu encombrants, ils permettent de travailler dans des conditions parfois périlleuses.
Cette technique offre également de nombreuses possibilités expressives. Les veloutés contrastent avec des traits de mine acérés. Transparence et opacité alternent dans des clairs-obscurs singuliers.
Nuancées ou contrastées, les couleurs retranscrivent le pouls d'une scène urbaine : la démarche d'un passant, le reflet d'un néon sur une vitre.
Chaque détail devient sujet de dessin, du métal froid d'un poteau électrique à l'écorce d'un arbre en passant par le plissé d'un textile.