Milo MANARA
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Enfant de la Libération, Milo Manara est né en 1945. Le Maître de la sensualité italienne a financé ses études d'architecture en crayonnant des dessins de charme. A la sortie de l'école, les cuisses bottées de Barbarella, la vamp de l'espace de Jean-Claude Forest, et de Jodelle, l'héroïne pop art du Belge Guy Peelaert, le convainquent d'embrasser le 9e Art. Après s'être fait la main sur Jolanda la pirate, il adapte Le Décaméron de Boccace en Bande Dessinée.
A l'aube des années 1980, il met en scène une femme sous influence dans Le Déclic, s'attire les foudres de la censure, mais la critique et le public l'encensent. En 1987, il reçoit l'Alfred du meilleur album étranger au Festival d'Angoulême pour Un été indien, réalisé avec son ami Hugo Pratt. Qu'il s'empare de l'histoire de Giuseppe Bergman, des Borgia, des X-Men ou du Caravage, Milo Manara défie avec succès la morale de ses coups de pinceau sans tabous.
Pourtant son oeuvre ne peut être réduite à ses images coquines ni à son Art de la fessée ou du Kamasutra. La beauté érotique du trait cache chez Milo Manara un vrai discours sur la femme dont l'esthétique a fait école. Il y a du Caravage dans l'oeil de Milo Manara lorsqu'il pose le regard sur une femme. L'artiste sait toucher la sensualité de l'âme et goûter au Parfum de l'invisible entre deux courbes féminines.
En 2016, Milo Manara s'est frotté au modèle de la beauté éternelle, Brigitte Bardot, dont il a peint vingt-cinq portraits. Pour cet amoureux des arts, la femme fait tout simplement partie des paramètres fondamentaux de la représentation de l'humanité. Elle incarne à la fois nos racines terrestres et une forme de projection divine.